Le littoral algérien c’est 1 200 kilomètres de plages de sable fin bordait d’une mer turquoise. Regroupant toutes les grandes villes sur son territoire, et regorgeant de sites naturels magnifiques, la région est aujourd'hui l'une des plus touristiques du pays. D’Alger la blanche à Oran la Radieuse, en passant par Annaba et les criques sauvages de Kabylie, le littoral fait assurément le bonheur des randonneurs, baigneurs, et amateurs de pèche et sports nautiques. L’activité touristique de cette partie de l’Algérie n’empêche pas la préservation de la faune et de la flore marines. Véritable lieu de détente, le littoral algérien est également un lieu riche en histoire, le bord de mer étant jalonné de plusieurs sites archéologiques de l’époque antique ou ottomane.
Surnommée « El Bahdja » (la joyeuse) ou encore Alger la Blanche, la capitale est aujourd’hui la première agglomération du Maghreb. Fondée en l’an 960 sur les ruines de l’ancienne ville romaine Icosium par Bologhine Ibn Ziri, l’ancienne ville ottomane s’étend sur une trentaine de kilomètres. Elle est bordée au Nord et à l’Est par la mer Méditerranée formant la fameuse baie d'Alger, et dominée par la Casbah – la vieille ville musulmane. Les multiples influences étrangères (romaine, turque et française) ont façonnée la région algéroise, faisant d’elle une région cosmopolite et ouverte au monde. De la mythique Casbah aux traditionnelles bouqalettes, en passant par sa gastronomie, djazaïr el ââssima a su tirer profit de son important héritage culturel.
A quelques kilomètres de là, on trouve Tipaza l’ancienne ville romaine et son incroyable musée antique, et plus loin encore il y a
la Kabylie et ses criques escarpées qui valent absolument le détour. De Jijel à Béjaia, en passant par Tizi Ouzou, tout ici vous invite à la détente.
Le littoral Constantinois est certes bien moins reconnu que celui de l’Ouest, mais il n’en est pas pour autant dénué de charme. Surnommée la « ville des ponts suspendus », Constantine (ancienne Cirta) est bâtie sur un rocher dominant de profondes gorges au fond desquelles coule l'oued Rhummel, à défaut de la mer. Elle fut fondée par l’empereur Constantin Ier qui lui donna son nom. Ville du mâlouf, la célèbre musique arabo-andalouse, Constantine est un pôle culturel et universitaire très important. Des monuments comme la grande mosquée de l’Emir Abdelkader ou le Palais du Bey témoignent de la richesse architecturale de la ville. Toutefois la véritable ville importante du littoral constantinois est Annaba, l’ancienne Bône.
C’est l’une des villes qui possède la plus belle côte d’Algérie. Construite sur les ruines de l’ancienne cité connue sous le nom de Hippone, la ville est aujourd’hui la quatrième ville du pays. Le principal point d’intérêt de la ville, outre les ruines antiques, est la Basilique de Saint-Augustin, érigée à la mémoire de ce prêtre né en Algérie en 354 av. J-C, qui a donné ses lettres de noblesse à la ville d’Hippone. L’autre ville importante du littoral est Skikda, la ville des fraises. Autrefois baptisée Philippeville, en hommage au roi Louis-Philippe, la ville de Skikda était un petit port à vocation commerciale qui s’est considérablement agrandi aujourd’hui.
Des plages magnifiques et des grands ports, voici ce qui résume bien l’Oranie. Surnommée
« El Bahia » (la radieuse), Oran est la seconde ville du pays. Sa côte est jalonnée de plages dont certaines figurent parmi les plus sauvages de la Méditerranée. L’agglomération compte aujourd’hui près de deux millions d’habitants. Issu d’un passé colonial mouvementé (espagnol, turc et français), la région a su se former sa propre identité. Elle est aujourd’hui reconnue pour son imposant patrimoine culturel, avec notamment le raï. Ce style de musique, aussi rebelle que sensuel, est devenu l’ambassadeur de la ville à travers le monde. Deuxième ville de l'Oranie, Tlemcen, située à 800 m d’altitude, est la seule ville d’Algérie à pouvoir se vanter de posséder des édifices mauresques de la qualité de ceux de l’Andalousie. De nos jours, celle que l’on appelle « la ville des cerises » est un lieu propice à la détente et des plus agréables à visiter. Mostaganem a, quant à elle, gardé un caractère ancien, mais s’est également ouverte à une économie moderne. Pour preuve, il suffit de se rendre au nouveau quartier de Tijdit, où les belles plages alentours permettent de profiter du soleil en toute saison.
Par les temps qui courent, excellente adresse merci
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